Coordinateur : Adrien Rusch
La mise au point de systèmes de culture viticoles agroécologiques non dépendants des pesticides passera nécessairement par la mobilisation des services de régulations biologiques - ou biocontrôle. Ces services délivrés par la biodiversité animale et végétale hébergée dans les paysages viticoles peuvent être pilotés via la mise en place de pratiques spécifiques (couverts végétaux) ou des aménagements paysagers (diversification des paysages, habitats semi-naturels).
L’objectif du WP4 est d’abord de mettre en évidence les effets des différents leviers agroécologiques, seuls ou en combinaison, sur la régulation naturelle des bioagresseurs de la vigne dans l’objectif de définir les contextes de production les plus suppressifs. Par ailleurs, nous cherchons également à analyser comment les bouquets de performances multiples des systèmes de cultures innovants répondent aux changements environnementaux induits par cette nouvelle viticulture. En effet, en plus de réduire l’utilisation de pesticides, les systèmes viticoles sont soumis à de nombreux autres impératifs comme la conservation de la biodiversité, le maintien de la fertilité des sols, l’atténuation du changement clastique ou le maintien de performances économiques viables pour les producteurs.
A travers l’analyse statistique de large bases de données, nous analysons donc comment les bouquets de services écosystémiques et la mutlitonctionnalité des systèmes et des paysages viticoles répondent aux changement environnementaux induits par les alternatives aux pesticides. L’ensemble de ces travaux permettra de comprendre les compromis à trouver ou les synergies à attendre d’une viticulture sans pesticides.